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La réglementation encadrant l’exposition aux rayonnements ionisants s’est renforcée afin de mieux protéger les travailleurs à risque.
📆 Depuis le 1er janvier 2025, de nouvelles obligations s’appliquent :
Les entreprises disposant déjà d’un certificat peuvent poursuivre leur activité jusqu’à son expiration, à condition d’avoir effectué un audit de surveillance ou de renouvellement avant le 1er janvier 2025. De plus, les certificats d’aptitude délivrés avant cette date restent valables jusqu’à leur échéance, sous certaines conditions.
Le règlement CLP, qui encadre en Europe la classification, l’étiquetage et l’emballage des substances chimiques et des mélanges, évolue avec de nouvelles dispositions.
Un règlement délégué publié le 31 mars 2023 introduit des nouvelles règles de classification et d’étiquetage pour :
Nouvelles exigences d’étiquetage : Les produits contenant ces substances devront obligatoirement afficher :
📅 Date limite d’application : 1er mai 2025. À cette date, tous les produits concernés devront être reclassés et étiquetés selon ces nouvelles règles.
La mise en œuvre de la réglementation BACS (Building Automation & Control Systems – Systèmes d’automatisation et de contrôle des bâtiments) se poursuit. Cette réglementation impose aux bâtiments tertiaires dotés de systèmes de chauffage, de climatisation et/ou de ventilation de s’équiper de systèmes d’automatisation et de contrôle dès lors que leur puissance nominale dépasse 70 kW.
📆 Depuis le 1ᵉʳ janvier 2025, cette obligation s’applique aux bâtiments équipés d’un système de chauffage ou de climatisation, combiné ou non avec un système de ventilation, dont la puissance nominale utile est supérieure à 290 kW.
Par ailleurs, le 1ᵉʳ janvier 2025 marquait également la date limite pour réaliser la première inspection périodique des systèmes d’automatisation et de contrôle installés avant le 8 avril 2023, indépendamment de leur puissance nominale utile.
Code de la construction, articles R175-1 à R. 175-6
Arrêté du 7 avril 2023 relatif aux systèmes d’automatisation et de contrôle des bâtiments tertiaires
À partir de 2025, de nouvelles règles encadrent l’inspection des systèmes thermodynamiques et des systèmes de ventilation associés à un chauffage par effet joule d’une puissance supérieure à 70 kW.
Pour les installations mises en service avant le 1ᵉʳ juillet 2020, la première inspection devra obligatoirement être réalisée avant le 1ᵉʳ juillet 2025. De plus, depuis le 1ᵉʳ janvier 2025, seules les inspections effectuées par des organismes accrédités selon la norme ISO/IEC 17020 en tant qu’organisme de type A sont reconnues comme valides.
En règle générale, la fréquence d’inspection est fixée à un maximum de cinq ans, sauf exceptions.
L’année 2024 a vu l’adoption du règlement 2024/573 du 7 février 2024, également connu sous le nom de « Règlement F-Gas III ». Ce texte élargit le champ d’application du règlement précédent en intégrant de nouvelles catégories de gaz :
Cette nouvelle réglementation introduit plusieurs échéances importantes.
📆 À partir du 1er janvier 2025 :
Le 20 février 2024, un nouveau règlement sur la réduction des substances appauvrissant la couche d’ozone (SACO) a été publié, remplaçant le Règlement (CE) n°1005/2009 et élargissant son champ d’application.
📆 À compter du 1er janvier 2025, maîtres d’ouvrage et entrepreneurs du secteur du bâtiment devront limiter autant que possible les émissions lors du retrait de panneaux en mousse et de plaques stratifiées contenant des SACO. De plus, la récupération de ces substances devra obligatoirement être effectuée par des professionnels qualifiés.
Pour rappel, les SACO sont des composés chimiques d’origine anthropique qui, une fois libérés, atteignent la haute atmosphère et contribuent à la dégradation de la couche d’ozone stratosphérique, essentielle à la protection contre les rayons UV.
📆 À compter du 1er janvier 2025, l’obligation de tri à la source des déchets textiles devient pleinement applicable. L’obligation de tri à la source des déchets textiles résulte de l’article 74 de la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire (loi AGEC).
En application de l’article L. 541-10 du Code de l’environnement, les producteurs soumis au principe de Responsabilité Élargie du Producteur (REP) doivent adhérer à des éco-organismes agréés, responsables de la prévention et de la gestion des déchets issus de leurs produits.
📆 Depuis le 1er janvier 2025, la filière REP pour les textiles sanitaires à usage unique est officiellement en vigueur. Son cadre réglementaire repose sur :
Les éco-organismes doivent notamment :
Code de l’environnement – Articles R543-360 à R543-364 – Textiles sanitaires à usage unique
Arrêté du 20 décembre 2024 portant cahiers des charges des éco-organismes, des systèmes individuels et des organismes coordonnateurs de la filière à responsabilité élargie du producteur des textiles sanitaires à usage unique mentionnés au 21° de l’article L. 541-10-1 du code de l’environnement et relevant de la catégorie 1° du III de l’article R. 543-360
Dans le cadre de la promotion d’une consommation plus responsable des équipements électriques et électroniques (EEE), un décret du 7 avril 2024 instaure un indice de durabilité. Cet indice informe les consommateurs sur la réparabilité, la fiabilité et, si applicable, l’amélioration logicielle ou matérielle des produits.
Les producteurs et importateurs doivent :
Un arrêté complémentaire précise les règles d’affichage et les modalités de calcul de cet indice pour tous les EEE. Des arrêtés spécifiques fixent des critères pour les téléviseurs et lave-linge, exigeant la publication des éléments de notation par modèle.
📆 Dates d’application :
Les données devront être accessibles sur data.gouv.fr.
Pour accompagner l’essor de la mobilité électrique, le Règlement (UE) 2023/1542 encadre les batteries et leurs déchets dans une logique d’économie circulaire. Ce texte impose des exigences tout au long du cycle de vie des batteries, avec une mise en application progressive entre 2024 et 2036.
📆 En 2025, plusieurs obligations entreront en vigueur :
Par ailleurs, la loi n° 2024-364 du 22 avril 2024, qui adapte le droit français aux réglementations européennes, prévoit des sanctions en cas de non-respect de ces obligations pour les entreprises réalisant plus de 40 millions d’euros de chiffre d’affaires. Les autorités pourront procéder à des contrôles sur site, imposer des astreintes journalières ou encore interdire la commercialisation des batteries concernées.
Code de l’environnement – Articles L521-1 à L521-24 – Contrôle des produits chimiques
Code de l’environnement – Articles L541-44 à L541-48 – Dispositions pénales
📆 Depuis le 1er janvier 2025, de nouvelles règles renforcent l’information environnementale des consommateurs pour certains producteurs et importateurs de produits générateurs de déchets.
Ces obligations, fixées par le décret n° 2022-748 du 29 avril 2022, s’appliquent aux entreprises qui :
Les catégories visées incluent les produits relevant de la responsabilité élargie du producteur (REP) ainsi que ceux contenant des substances dangereuses.
Les informations à fournir peuvent porter sur :
Ces données doivent être disponibles en format numérique, sur un site dédié et accessible gratuitement au moment de l’achat.
Dans le cadre de la loi « Agec » de 2020, la France renforce ses objectifs de réduction des emballages plastiques à usage unique :
➡️ Depuis le 1er janvier 2025 :
➡️ D’ici le 31 décembre 2025 :
💡 Recommandations pour les entreprises :
Depuis le 1er janvier 2025, la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) a été augmentée pour les déchets excédant les objectifs de réduction des mises en décharge.
Objectif : Réduire de 50 % les déchets non dangereux non inertes mis en décharge par rapport à 2010 (loi sur la transition énergétique).
Mesure clé : la Suppression des tarifs réduits de TGAP, sauf pour :
Cette majoration, introduite par l’arrêté du 23 octobre 2024, vise à inciter les entreprises à réduire leurs déchets et privilégier le recyclage.
Depuis le 1er janvier 2025, de nouvelles réglementations encadrent les transferts transfrontaliers de déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE). Ces mesures, issues de la Convention de Bâle et intégrées au droit européen, visent à renforcer la traçabilité et la gestion responsable des DEEE.
Les DEEE non dangereux bénéficient toujours de procédures simplifiées pour les transferts au sein de l’UE.
🕒 Période de transition :
📆 Les autorisations délivrées avant 2025 restent valables jusqu’au 1er janvier 2026 au plus tard.
📆 Les opérateurs peuvent mettre à jour leurs notifications en cours jusqu’au 1er février 2025.
💡 Enjeu : Sécuriser les exportations de DEEE et favoriser une gestion plus durable des déchets électroniques.
Des arrêtés publiés entre fin 2023 et début 2024 renforcent la réglementation des ICPE classées sous différentes rubriques (2710, 2711, 2712, 2713, 2714, 2716, 2718, 2790, 2791), avec des obligations réparties sur 2025 et 2026.
📆 À compter du 1er janvier 2025 :
Un inventaire des déchets stockés devra être mis à jour régulièrement : une fois par semaine pour les déchets non dangereux et quotidiennement pour ceux classés dangereux.
Les rubriques concernées par l’état des déchets stockés sont les suivantes : 2711, 2713, 2714, 2716, 2718, 2790, 2791 (tous régimes confondus).
Les Déchets d’Équipements Électriques et Électroniques (DEEE) contenant du lithium devront être séparés dès leur réception.
Également depuis le 1er janvier 2025, les exploitants d’installations relevant de l’une ou plusieurs des sous-rubriques 2712-1, 2712-2 ou 2712-3 devront mettre en place une zone de stockage temporaire dédiée pour les véhicules terrestres (rubrique 2712-1), bateaux de plaisance ou de sport (rubrique 2712-3) ou autres moyens de transports accidentés ou présentant un risque d’incendie, qu’ils soient entiers ou non.
Les exploitants de sites Seveso doivent, avant le 30 juin 2025, intégrer dans leur étude de dangers la liste des substances de décomposition pouvant être émises en cas d’incendie, conformément aux dispositions de l’arrêté du 27 septembre 2020.
Il se peut que pour certains exploitants, l’étude de dangers ait déjà fait l’objet d’un réexamen avant l’entrée en vigueur de l’arrêté. Ces exploitants ont jusqu’au 30 juin 2025 pour mettre à jour leur document en intégrant la liste prévue.
Un arrêté du 31 octobre 2024 introduit de nouvelles obligations d’analyse des substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS) dans les émissions atmosphériques de certaines installations de traitement des déchets. Les rubriques 2770, 2771, 2971 et 3520 de la nomenclature des ICPE sont directement concernées.
À compter du 1er janvier 2025, les parkings des bâtiments non résidentiels existants devront être adaptés pour accompagner le développement des mobilités durables. Cette obligation découle d’une ordonnance publiée le 31 janvier 2020, intégrant de nouveaux articles dans le Code de la construction et de l’habitation (L113-11 à L113-117).
D’après le nouvel article L113-13, tout bâtiment disposant d’un parking de plus de 20 places devra être équipé d’au moins un point de recharge pour véhicules électriques et hybrides rechargeables. Ce point devra être accessible aux personnes à mobilité réduite (PMR).
De plus, un point de charge supplémentaire devra être installé pour chaque tranche de 20 places supplémentaires, sauf si l’installation nécessite des travaux importants d’adaptation du réseau électrique.
Obligations : Intégration de l’une des solutions suivantes :
Bâtiments concernés jusqu’au 31/12/2024 :
Constructions de :
Élargissement des obligations à compter du 1er janvier 2025 : Ces obligations s’appliquent également aux constructions de :
Obligations : Intégration d’un dispositif favorisant la perméabilité des sols et l’infiltration ou l’évaporation des eaux pluviales pour les parcs de stationnement neufs associés aux constructions de :
Élargissement des obligations à compter du 1er janvier 2025 : Ces obligations s’appliquent également aux parcs associés à des constructions de :
Parcs de stationnement existants : Obligations également applicables lors de
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